Après le refus de William Hill, Rank Group cherche toujours à investir massivement
Après avoir failli dans sa tentative de rachat/fusion sur William Hill, Rank Group a annoncé qu’il était toujours prêt à investir dans une nouvelle structure, pour l’aider à développer certaines de ses activités. Le groupe, qui s’était allié avec 888 holdings pour la proposition sur Hill, est prêt à acheter seul une nouvelle structure.
Rank a de l’argent à dépenser
Il y a quelques semaines, 888 Holdings et Rank Group annonçaient qu’ils voulaient racheter le bookmaker William Hill. Après avoir refusé les premières propositions, Hill a vu l’offre gonfler à 3,6£ milliards mais a préféré décliner définitivement, arguant que celle-ci n’était faite que de « risque, dette et espoir ».
William Hill estime que le rachat créerait une dette trop importante (annoncée à plus de 2£ milliards) et que son groupe vaut plus que 3,6£ milliards.
Mais Rank Group a toujours de l’argent à investir. Le groupe britannique spécialisé dans les salons de bingo et les casinos terrestres (Grosvenor) a l’intention d’investir dans ses activités sur internet et désire proposer des jeux d’argent en ligne. Ayant considérablement développé son vertical terrestre, c’est la section online qui mérite d’être privilégiée dorénavant.
Rank Group a posté des profits en hausse de 4% pour 102$ millions lors du dernier exercice. « Notre société s’intéresse à d’éventuelles fusions et acquisitions depuis près d’un an et demi et continue encore à chercher, il y a sans aucun doute une attention particulière à porter sur le digital. » a déclaré Henry Birch, PDG de rank.
Après les deux fusions monstres annoncées en Grande-Bretagne – Gala Coral/Ladbrokes et Paddy Power/Betfair – le marché s’attend à voir encore d’autres transactions dans le but de renforcer certaines forces en présence. William Hill, leader du marché sans les fusions, sait que sa place ne tiendra pas longtemps et envisage de grossir pour rester au top, soit en fusionnant avec un autre monstre, soit en achetant certains de ses concurrents. Il reste néanmoins très exigeant.